mercredi 5 décembre 2007

VISAGE DE L AMOUR




Visage de mon amour, carnation de mon rêve,
J'aperçois tes contours et mon désir s'élève.
Mes mains dans tes cheveux ondulés et cendrés,
Pénètrent en un chemin vers ton front ombragé.
De ces sillons tracés découverts par mes pouces,
J'essaie de deviner tes pensées graves et douces.
L'émotion de mon cœur a cet instant précis
M'oblige à rechercher tes yeux comme un défi.
Je me sens aspiré, ton regard qui me sonde
Invite à me plonger dans une joie profonde.
L'arête de ton nez retient ce doux plaisir
M'invite à continuer et à te découvrir.
Qu'il est beau ce passage au dessus de tes lèvres,
Accalmie d'un voyage qui me mène à la fièvre
Je m'attarde un moment dans la fraîche vallée
Pour reprendre un instant mes esprits égarés.
Mes doigts glissent à présent découvrir tes oreilles,
La musique de nos cœurs perceptible émerveille
Ils reviennent en douceur par l'ovale du visage
Et s'attardent ne pensant qu'au doux vagabondage.
Tes lèvres jusqu'à présent évitées de justesse.
Reçoivent le doux accueil de ce moment d'ivresse.
Et ma bouche en s'ouvrant de baisers dévorants
Porte en elle le regret des gestes itinérants.

UN SIMPLE REGARD


Un simple regard, croisé, dans la foule,
et le destin d une vie bascule.
Emporté comme par une grosse houle,
Ta vie avance, ou, s arrête, comme une mule.
Belle femme, brune, fière et hautaine
tu avançais, d un pas assuré dans la rue,
Portant ta feminité comme le fais une reine,
Pourquoi ai- je été attiré ? Je ne sais plus.
Instant fugace, regard volé, sourire poli
Te voici entrée dans ma triste vie
vite bravant une maladive timidité
Je m ose tout de même à t aborder
Des mots vides et sans substance
Un regard froid et qui me tance
Tout penaud, et maladroits je rougis
Devant tant de maladresse tu me souris
Combien depuis y a t il eu d années ?
Et de nuits, près de toi passées!
Une bousculade, un coup de frein violent
Me sors du rêve ou je me plaisais tant
Au loin, comme un songe tu disparais
Alors je n ai béatement fait que rêver
Allons pas d amertume, de vains regrets
Nous aurions bien fini par nous disputer !!!

TOC TOC TOC !!!!!


Toc toc toc !!! pas encore levée?
Ou alors pire pas encore rentrée!!!
Encore heureux que j aie la clef.
bon je monte, surtout ne pas me tromper,
Ici, c est la voisine, et, là le bon palier.
chuttt pas de bruit, elle va être étonnée,
Ce matin je prépare le ptit déjeuner.
les biscottes, le beurre, le lait, et le café
C est pas souvent, faut bien tout soigner!!!!!
dans la chambre, doucement je me suis glissé,
j entends dans le silence sa respiration apaisée
Mais j entends aussi quelqu un ronfler!!!!!
près d elle, de ses cheveux dénoués
le visage d un homme est couché
Avec colère au bas du lit sans ménagement
Le frappant avec force je jette le vil amant
Tant et si bien qu’ a l hôpital de la pitié
Nous retrouvons nous tout deux hébergés
Dans la prison du comté maintenant je suis détenu
Le p’tit déjeuner m est servi par des gardiens bourrus
L appartement ou pénétrant tôt le matin
Avec sous le bras des croissant et du pain
Bien des années avant je l avais quitté
Dans un autre quartier, j avais emménagé
de cette histoire voici la moralité
A ta femme ne porte jamais le ptit déjeuner !!!

LE MASSACRE


Maman, avec ses yeux et, de son doigt sur la bouche,
Supplie le garçon, pour ne pas qu’il bouge.
Surtout ne rien dire, pas pleurer, ni crier, rester digne,
Alors, pour sortir, après le danger lui feras signe.

Papa ce matin a la ville à trouvé du travail,
Maman va pouvoir commander les semailles.
Dans toute la maison c est la fête,
Finis les privations, les longs mois de disette.
Dans ce p’tit village au fin fond de l’Afrique,
La moindre petite chose est fantastique.
Comme il arrive souvent dans ces contrées,
Soudain le village est envahi par des bandits,
Des mercenaires qui viennent pour piller et tuer.
La maman cache l enfant dans un panier
Qu’elle recouvre pour le cacher de vieux habits
Le père, avec rage pour défendre sa famille se bat,
Une lance envoyée avec force en plein cœur le foudroie.
Une autre va transpercer le panier,
Ou l enfant sous le linge est refugié.
Le garçon ne bouge pas malgré la douleur,
Tétanisé par les cris et la peur.
La mère sur la table,écartelée ,
Par les hommes est violée.
Mes ses yeux ne quittent pas le panier,
Ou le petit enfant est caché.
Maman, avec ses yeux et, de son doigt sur la bouche,
Supplie le garçon, pour ne pas qu’il bouge.
Surtout ne rien dire, pas pleurer, ni crier, rester digne,
Alors, pour sortir, après le danger lui feras signe.
L enfant alors s endort sans peur pour toujours,
Sachant que maman c est sur le réveillera un jour.

Maman, avec ses yeux et, de son doigt sur la bouche,
Supplie le garçon, pour ne pas qu’il bouge.
Surtout ne rien dire, pas pleurer, ni crier, rester digne,
Alors, pour sortir, après le danger lui feras signe.

SES YEUX


Ses yeux se parent de différentes couleurs,
Variant avec les changements d humeur.
Son regard s allumant de milles feux,
Embrase le ciel jusqu’ au delà cieux.
Ses lèvres pincées sous la contrariété,
Dessinent une petite moue dépitée.
Même quand silencieusement elle pleure,
Ses larmes sont des pépites de bonheur.
La nuit me surprend à la regarder dormir,
Jaloux de ses rêves, de ses soupirs.

L AMIE VIRTUELLE


Dans ma triste vie de bagnard et de galérien,
Est entrée un rayon de soleil plein de vie.
De sentiments d espoir il ne restait plus rien,
Voici qu est arrive une copine, une amie.
Alors quand dans ma vie tout est gris,
Je l appelle elle me parle et je souris.
Pour elle je suis un prince un chevalier,
Au revoir la grisaille bonjour l’été.
Et même si cette amitié n est que virtuelle,
Elle n en ai que plus précieuse plus belle.
Merci mon amie d’être entre dans ma vie,
N ’en sort jamais ma tendre et douce amie.

REVOILA LA SOLITUDE


Revoilà cette vieille maîtresse la solitude,
Avec elle je connais bien j ai l habitude.
Un nouvel amour par la porte l avait chassé,
Mais insidieusement elle est revenue s installer.
Elle critique, note les changements, les nouveautés,
-Tiens les meubles ont bougés, t’as changé le canapé !!
comme j aimerai dehors au loin, vite la jeter,
Mais alors contre qui vais-je aller me consoler ?
elle meuble la conversation, réduit les silences,
Hé sais tu ? hier j étais chez cette brave florence.
son mec au bout d un mois est déjà partit,
Emportant avec lui toutes les économies !!!
la voilà égrenant une interminable et longue liste,
de pauvres âmes, délaissées, oubliées sur la piste.
Egoistement, cela me rassure je dois le dire,
De penser que d autres aussi soufrent le martyr.
Passent les jours, les nuits sans sommeil,
Dame solitude est toujours là qui veille.
Regarde-moi, écoute je vais tout de même bien mieux,
Alors s il te plait va vers d autres malheureux !!!
Ta !ta !ta ! ha oui ? alors qui cette nuit dans le noir,
Pensant que je dormais, pleurait encore de désespoir ?
Au point que ce matin, j ai trouvé un oreiller froissé,
Roulé en boule que de grosses larmes avait mouillé !!!
Et cette photo déchirée, puis, hâtivement recollée,
Que tu tiens en ce moment Dans ton poing fermé !!!!
Passe le temps, puis s ‘egrennent les saisons,
L été si long, puis l époque des moissons.
Dame solitude, alors s est bien installée
Au point que j ai fini par l épouser !!!

GOUT DE FIEL


Que le poète est parfois incompris !
Vous succombez à ses mots ,
Vous appropriant, pour vous, ce qu'il dit.
Tremblez donc, pauvres Sots ,
N'avez vous donc pas saisi .
Que ce qu'il parfois écrit.
Est l'expression de son cœur ,
De son malheur ou de son bonheur.
Mesurez les mots employés,
Que vous ne les transformiez.
En épées assassines et meurtrières
Pour vous tuer, pauvres Hères !
Vous goûtez ses paroles de douceur
Mais les tournez vers vous par malheur.
Vous vous placez sur leur trajet ,
Voulant être la cible de leur jet !
Croyant recevoir des pétales de rose,
Sur votre cœur ils se posent.
Mais vous vous apercevez ensuite,
De leurs épines à leur suite
!Savez-vous d'où viennentCes longues dents effilées,
Laissant vos cœur et âme balafrés
Et votre esprit aux humeurs chiennes
?C'est vous qui les faites pousser !
C'est vous qui faites germerCes herbes de pourriture
Pour en faire votre nourriture !
Les mots du poète sontDe lui son expression !
Ils n'ont qu'à sa raisonParfois destination !
Mais laissez ces motsLibres de vos fardeaux !
Le soleil distribue ses rayons,
croyez-vous qu'uniquement pour vous ils sont
?Laissez les mots du poète en liberté !
Ne les placez pas dans vos prisons dorées .
!Aimeriez vous ,vous voir enfermé ,
Pour avoir voulu vous exprimer .
Si ces mots vous sont destinés,
,C'est au poète, et non à vous, de le décider.

LONGUE NUIT


Que cette nuit à été bien longue !
Faite de noir, peuplée d ombres.
Les heures, qui doucement s égrenaient,
En arrivaient à me faire douter.
J ai peur ! j ai peur ! ce soir,
J ai peur ! j ai peur !du noir.
Je sursaute au moindre bruit,
J ai peur de tout cette nuit.

Et maintenant cette porte qui s ouvre,
Une grande ombre qui apparaît.

Une lumière vive qui jaillie,
C est toi, ma maman chérie !!!
Alors c est cela j ai rêvé !!
Excuse-moi de t avoir dérangé.
Promis, avec les ombres je me battrai,
Plus jamais je ne te réveillerai.
Donne-moi encore un bisou un câlin
En attendant que vienne demain !!!!!!

QUAND JE ME SENS MAL


Quand je me sens mal, que j ai froid,
Elle est là me tendant les bras.
Prés d elle je viens m envelopper,
Dans sa douce chaleur retrouvée.
Même si le matin, il me faut la quitter,
Quel plaisir j ai le soir de m y dorloter.
Tristesse du matin, quand la nuit s’achève,
Bonheur du soir ou j y retrouve mes rêves.
Certaines soirées, vers d autres je me suis oublié
Sa froideur est là alors pour me gronder.
Avec le temps et les années
Elle est moins douce, et commence a gratter
Pourtant il faudra bien qu’un jour
Dans le lit je change la couverture

PLIAGIAT


Un mot, puis un autre couché sur le papier,
Et voici que déjà se dessine un semblant de pensée.
Ce que je ressens, ce que je vis, je le couche, je l écris,
C est magique, j aime, c est gai, ça chante, ça fleuri.
Comme je te trouve beau aux autres je veux faire profiter !
Mais des méchants te lisent et viennent te voler.
Alors le doux reflet de ma pensée à été violé,
Mais toi on ne te touchera pas, je préfère te brûler !!!!
N est pas pire que d un autre la pensée s attribuer,
La faire sienne sans jamais l auteur dévoiler.
Le citer est sans aucun doute lui rendre hommage,
Le copier et ce l attribuer le pire des outrages. !!!!!!!!
Encore maintenant, Autrefois et même dans l antiquité.
Pour un texte voler, ou, plagié des gens se sont entretués
du pseudo d un chien,
tu as bien voulu te coiffer,
cela te vas vraiment très bien,
Seulement de restes tu peux te gaver !!!!!!!

PARFUM DE FEMME


Le parfum de la fleur que je préfère,
est celui que je n ai pas encore goûté.
car il à le goût merveilleux du mystère,
du pas connu, l attrait de la nouveauté.
ne pas de suite la cueillir, d abord la humer,
puis délicatement d un geste vif la ramasser.
caresser le velours de ses pétales,
sentir le doux parfum qui s en exhale.
de la langue doucement l humidifiée,
en extraire le suc, le parfum acidulé.
mise en confiance la fleur s’ouvre,
un merveilleux paysage se découvre.
des monts, des vallées, des forets,
semblent soudainement se dévoiler.
lentement, religieusement l explorer,
dans cette conquête chaque pas savourer.
au cœur de la foret, légèrement humide,
se trouve un ruisseau à l eau limpide.
la fleur entièrement s est ouverte,
à l explorateur aux mains expertes.

LE MAUDIT


on m appelle le maudit ,l ange noir de la nuit.
on ne m accorde que le mépris,
et ces tristes quatre murs gris.
Quand arriveras l heure de ma mort !
La tête sur le billot, je crierai encore!!!!
Souffrez que par ces vers assassins,
Mon âme maudite se libère enfin !!
Du caveau ou vous l aviez cloîtrée,
Se défaisant des chaînes rouillées.
Elle vienne hanter vos nuits,
Et doucement glisser dans votre lit.
Alors, dans la pénombre du petit matin,
Encore imprégné des cauchemars de la nuit
Vous croyant soulagé, vous respirez, enfin !!
Près de vous se trouveras couché le maudit ………

MONSIEUR LE JUGE


Monsieur le juge du tribunal de grande instance,
Rendant justice dans ce grand pays de France.
Monsieur le juge, par cette lettre je viens publiquement dénoncer,
La personne, l instigatrice responsable qu’il faut incarcérer.
Seule fautive à l origine de cette douloureuse affaire,
Sur elle repose le poids de notre terrible calvaire.

Mon fils vous avez incarcéré dans cette infâme prison,
Pour usage de drogue interdite vente et détention.
Hier il n’était encore qu’un p’tit garçon, un enfant,
Puis une cigarette il a fumé pour faire comme les grands.
Bien sur de cela, moi sa mère, aussitôt je le savais,
Sur son linge, dans sa chambre le tabac je reniflais.
Au cimetière je lui ai demandé de m accompagner,
Sur la tombe de son père qui d un cancer était décédé
Maladroitement, en m excusant je lui ai fait la leçon,
Du danger du tabac de la drogue et de tous ces poisons.
Il m a promis, et, j ai fait semblant de le croire,
C est, mon bébé, mon enfant, ma vie mes espoirs.
La drogue, avec elle cela a été sournois, plus insinueux,
Mais un soir elle s était installée entre nous deux.
Déjà par le passé, nous avions tellement souffert,
Que Je pensais vaincre avec ma force de mère.
La honte aussi que l on puisse me reprocher,
De ne pas avoir su m’en occuper, et bien l’élever.
La nuit dans la chambre dans le plus profond silence,
Pleurant sur l oreiller je laissais exploser ma souffrance.
Espérant de tous mes vœux que mon fils avec le matin,
Me reviendrait, pleins d’espoirs, souriant, guéri, enfin.
Bien sur S il était né d une famille riche et aisée,
En clinique spécialisée il aurait put aller.

Monsieur le juge du tribunal de grande instance,
Rendant justice dans ce grand pays de France.
Monsieur le juge, par cette lettre je viens publiquement dénoncer,
La personne, l instigatrice responsable qu’il faut incarcérer.
Seule fautive à l origine de cette douloureuse affaire,
Sur elle repose le poids de notre terrible calvaire.

En prison je vous demande alors de m’incarcérer,
Pour avoir osé, un jour ce monstre enfanter.
aussi mr le juge devriez vous faire avorter toutes les femmes voulant enfanter


Monsieur le juge du tribunal de grande instance
Rendant justice dans ce grand pays de France

CE MATIN LA



Une lettre remplie d une main tremblante,
Sous une lumière pâlotte et chancelante
Cette écriture te susurrant des mots d amour,
Crache maintenant des phrases de rupture
Avec le courage piteux d une honte misérable,
les épaules tressautant par les sanglots retenus,
de bravoure amoureuse il ne se sent plus capable,
le monstre victorieux savourant le sang bu.
L aube pointe a la fenêtre de la cabane du jardin
Annonçant la naissance d un nouveau matin.
La main tremble sur le papier de pleurs taché,
n’osant le signer de son nom bientôt déshonoré.
Mélangés d encre de larmes sur le brouillon noirci,
les mots alignés détruisent ses rêves engloutis.
Ses yeux se lèvent vers la corde accrochée,
puis il monte lentement sur le tabouret.
Un dernier regard, sur la misérable cabane,
Du fouillis, des journaux, une tondeuse en panne.
dans un coin derrière l établi, un vélo d enfant ?
alors lentement du banc, comme a regret il redescend.
se penche sur la bicyclette ses mains retendent la chaine ?
à son enfant, qui croit en lui, il ne peut pas faire de peine.

LES MAMIES




Aucune envie d'épingler, de pointer du doigt,
Un tel, un autre ou même qui que ce soi.
La petite flamme vacillante de leur fin de vie,
C’est doucement dans un souffle, éteinte sans un bruit.
Nos douces mamies sont mortes dans l indifférence,
Quel bel été nous avons eu dans ce pays de France!!!!
Cinq fois plus meurtrier qu'un certain attentat,
Perpétrer un jour de septembre 2001 aux usa!!!
Nous nous sentons responsable, et comme tout un chacun,
Sous une Chappe de plomb on occulte et passe à demain.
Rejetons vite les responsabilités et les fautes,
Sur tout le monde et en particulier sur les autres.
c est pas moi !!! Tiens regarde j ai même écrit,
Une belle carte postale de vacance à ma tendre mamie.
Qu’importe si c est dans son misérable cercueil,
qu’une main anonyme a déposé cette feuille.
Cher monsieur le ministre de l’intérieur,
Avec vos moins sur les routes 250 morts.
Ayez au moins de vous taire l’indécence,
Par respect pour leur mort, et notre silence.
Certainement que ces vieux vont un jour vous manquer,

Quand a l heure d une élection ils ne pourront pas voter

MAGIE DE L AMOUR



Amour, amour, mot oh ! combien magique ,
Ça commence alors c est vraiment idyllique.
Puis arrive après l instant crucial et fatidique ,
Et cela devient vraiment catastrophique.
Dans les premiers temps de la séparation,
On pleure d un coup comme ça sans raison.
Un pull oublié, un cadeau, une vieille photo,
Et voilà la sortie des pleurs, les grandes eaux.
Pleurer c est rien, cela fait même du bien,
Alors on se refait un ptit tour de chagrin. !!
Cela rassure même de beaucoup pleurer,
Voilà la preuve qu on l a beaucoup aimé-e.
On se jure plus jamais je ne (le-la) reverrais,
Mais au téléphone on reste accroché.
Puis viens la phase de la rancœur,
Pour l autre on souhaite tous les malheurs.
Pas au point ou l on espère qu il va mourir,
Sinon comment ferait-il pour revenir !!!
L être humain a grande soif d aimer,
A la fontaine d amour il retournera se désaltérer.
Que l eau soi douce, amère ou au goût salé,
Toujours ce feras le besoin de s y réhydrater.

MA FEMME MON AMOUR


Ma femme, mon amour, mon agnés,
Mon épouse, ma fiancée, ma maîtresse.
Hier mon esprit d amour tu as enflammé,
le corps de désir est maintenant survolté.
je t imagine tantôt maternelle et douce,
puis lionne en chaleur dans la brousse.
en fantasme déjà je t ai prise,
et explorée en caresses précises.
ta poitrine j ai decouvert, puis caressé les seins,
les tétons dressés j ai pétri de mes mains.
le désir alors en mon corps se faisant plus présent,
vers ton bas ventre lentement je descends.
d un geste vif le drap j ai soulevé,
se découvre à mes yeux ta totale nudité.
la poitrine tendue tu halètes ;
alors qu en moi se réveille la bête.
sèchement je t ouvre les cuisses,
dans ton intimité ma tête se glisse.
tétanisé, par l attaque brutale tu résistes,
ma langue alors flatte ton soyeux pubis.
l humidité de ton intimité alors je goûte,
ton envie d amour ne fait plus de doute.
ma langue s attarde sur ton clitoris,
je vais et viens, je lèche, je glisse.
le corps tendu, tu t offre maintenant aux caresses,
te léchant goulûment de la langue le vagin,
explorant d un doigt le trou de tes fesses.
alors que toi timidement de la main,
tu caresses doucement mes cheveux,
me tenant prisonnier en ces lieux.

LES YEUX DANS LES YEUX

Voir mon reflet dans tes yeux bleus,
Des hommes, me rend le plus heureux.
Afin de plus grand, encore m y refléter,
Plus prés, De toi je m approche tout prés.
L image plus forte est un peu troublée,
En ton âme j ai l impression de pénétrer.
Le reflet des yeux serait-il le reflet de l’âme,
Peut-on ainsi lire les pensées d une femme ?
Les yeux seraient donc un baromètre,
Ou l’amour peut y mourir, ou y naître ?
Le médecin dans les yeux peut ausculter,
De l amour pourrait-on donner l état de santé ?
-toujours les yeux dans les yeux,
ce qui au début n était qu un jeu.
rapport d amour devient rapport de force,
de l autre on veut briser l écorce.
les yeux commencent alors à brûler,
une petite larme vient lentement se former.
l amour fragile viens de se noyer,
le regard de l autre s est détourné.
depuis je porte, sur le nez des lunettes noires,
pour masquer mes yeux, dissimuler mon regard.

LES PTITS VIEUX


Le soleil est chaud, un jour de printemps,
Je fume une cigarette, assis sur un banc.
Des enfants plus loin jouent au ballon,
Groupés Autour du marchand de bonbons.
Un couple de vieux, un peu plus loin,
Serrés l un contre l autre se tiennent la main.
Lui a au moins quatre vingt ans,
Et elle, certainement tout autant.
La vieille dame dévore, le vieux monsieur,
D un regard des plus amoureux.
Lui d un geste doux lui caresse la main,
A les regarder, on dirait deux gamins.
Les enfants qui se sont déplacés,
Tout près d eux semblent les agacer.
Les vieux se lèvent pour s en aller,
Puis se ravisant près de moi viennent se placer.
-excusez –moi je vous regarde depuis tout à l heure,
votre couple respire vraiment d un tel bonheur.
mon bon monsieur réplique la vieille dame,
depuis soixante ans, nous vivons un drame.
on s est battus, disputés, séparés,
--Figurez-vous, il m a même trompé !!!
--la pareille aussitôt elle m a rendu ,
--en me faisant-elle aussi cocu.
ils racontaient ça comme deux copains de guerre,
parlant de leurs exploits militaires.
entre eux une immense complicité,
Qui semblait dire quels bons tours ont s est joués !
puis le monsieur s est levé,
et derrière lui la vieille mémé.
la vieille femme d un coup reviens vers moi,
se penche et me dis tout bas,
c est pas vrai, monsieur jamais j aurai put le tromper,
Mais lui depuis quarante ans tous les jours veut savoir qui c est !!!!

LES CLEFS DU CHATEAU


l



es clefs du château de ton âme tu déposes à mes pieds
nue tu-te livres, avec toute la pudeur d une vierge attachée
tremblante, apeurée parce qu’amoureuse,
tu veux te donner comme une gueuse.
ton âme demande de la douceur,
ton corps réclame la force de l ardeur.
tu aimerai que le vainqueur soit galant,
qu il admire ton don de soi sans y toucher,
espère en ton corps qu il te prenne comme un manant.
les pires outrages, de lui, tu voudrais goûter,
je ne suis pas chevalier, mais un grand voleur,
je vais ton corps piller, en force t écarteler.
m y repaître longtemps avec force et bonheur.
abuser de tout et prendre ce que m as refuser,
au matin alors que je pensais repartir,
d amour tu auras su me retenir.

CETTE NUIT


Cette nuit écoute comme c'est étrange,
J'étais dédoublé flottant à la manière d'un ange.
Au -dessus de toi très lentement je planais,
Avec une épée les mauvais rêves je chassais
. Pourfendant, taillant allegrement les croupes,
Des mauvaises pensées venant en troupe.
Ne voulant pas que cette nuit ils viennent déranger,
Le sommeil les doux rêves de ma bien aimée.
pendant cette longue nuit vaillamment je me suis battu,
Et quand dans l aube le soleil est apparu.
comme un souffle doucement je me suis glissé,
dans enveloppe de l homme qui près de toi dormait.

LE PTIT MARTYR


Les policiers à l hôpital l ont déposé,
Ses yeux lancent des appels angoissés.
Il est arrivé avec son petit corps tout martyrisé,
le nez tout coulant d avoir trop pleuré.
Entourant fort de ses bras l infirmière,
Il jette un regard de par-derrière.
Même ici il a encore grande peur,
Des coups reçu tout a l heure.
Sa petite voix demande pardon,
Je recommencerai plus, pardon !pardon !
Tous essaient pourtant de le consoler,
rien n y fait il continue de sangloter.
et quand une voix d homme retentit,
on sent, alors tout son corps qui frémit.
Il n est pas possible de l ausculter,
D aucun docteur il ne se laisse approcher.
Puis soudainement il semble s apaiser,
L infirmière doucement va le poser.
L enfant sans un bruit s en est allé,
Au pays ou plus personne n osera le frapper .

LE POETE


Le poète doit faire pitié,
Il doit aussi faire pleurer.
Jamais le poète ne doit faire rire,
Ni même prêter à sourire.
Car ce qui n’est qu’un poème,
Deviens pour beaucoup un blasphème.
Il est le vagabond du dictionnaire,
Le couturier des mots et des vers.
Coupant, taillant, puis recousant,
Il construit les phrases doucement.
Selon son humeur du moment,
Il peut être bon ou, bien méchant.
Mais, ce qui pour lui est bien le pire,
Est que personne ne vienne le lire.

LE MENDIANT




Il sort de l épicerie arabe un litre à la main ,
Avec ça, il fera la nuit, jusqu au matin.
D un pas mal assuré, il avance titubant ,
Tirant sa poussette, bousculant les passants.
près de l’immeuble, il vient de s arrêter,
Buvant au litre la première gorgée.
D aide, de secours il ne veut pas,
Seulement quelques piécettes il quemandera.
De quelle région, vient-il, qui il est ?
Personne exactement ne le sait .
Au même titre que le boulanger ou le boucher,
Il est lui, le mendiant du quartier !!
Le matin quand il est à jeun,
Il accepte volontiers un bout de pain.
Il à toujours un mot gentil pour les enfants,
Qui viennent caresser son berger allemand .
Il a son coin, sa maison son ptit chez lui,
La –bas au fond de l impasse, un cagibi..
Au début, Les gens ne l aimait pas,
Puis à sa présence se sont habitué.
Maintenant quand on ne le voit pas,
Dans Tout le quartier on est inquiet.
Un jour pourtant on ne l a plus vu,
Comme il était arrivé, subitement il a disparu.

LE FOU DE LA REINE

Sois ma reine, je serais alors ton fou,
pour un simple sourire, je ferai tout.
Les jours de peine, de chagrin,
A tes pieds comme un gros chien.
J attendrais patiemment oreilles baissées,
Une caresse de tes doigts de fée.
Le soleil brûlant j irais te chercher,
La lune brillante j irai décrocher.
Les étoiles une à une attrapées,
Pour te parer d un beau collier.
La nuit quand les vilains démons,
dans tes rêves voudront entrer,
en armure brillante, chaussé d’éperons,
je combattrai, à l épée pour les chasser.
dans tes jours noirs de cafard,
je serai le clown , avec son visage peint de fard..
les oiseaux, délicatement, en vol je capturerai,
pour qu’ une chanson ils viennent te siffler.
et le jour ou tu m ouvrira ton cœur,
feras du misérable un empereur.

LE FACTEUR


Le facteur aujourd hui ne s est pas arrêté,
Personne ne m as écrit ces jours-ci,
A ma porte le facteur n a pas sonné.
Non pas, que j ai besoin d écritures, alignée
sur une feuille de papier noircie.
Mais je ressens comme avoir été oublié
D être seul, abandonné, sans amis
Un mal étrange, comme une langueur,
Etreint ma poitrine, serre mon cœur.
Personne, là-bas, dans la grande ville
De moi un instant c est souvenu
Le noir manteau de l oubli m’habille
A présent du monde, je deviens inconnu
Le silence m effraie, je mets la radio
Il va faire beau annonce la météo
La grève des postes va encore continuer
Et moi d un coup je veux chanter !!!

LE DOUTE


Que se passe-t-il je te trouve bizarre ?
Depuis quelques jours tu es comme absente.
et puis hier tu me demandes lit à part,
Comme préoccupée par une pensée obsédante. !
Tu as un air buté ce soir ,
Et me demandes de m asseoir.
De choses sérieuses tu dis vouloir me parler ,
Tournant en rond ne sachant par ou commencer.
j ai peur de ce que tu vas me dire ,
Mes mains sont moites, mes genoux tremblent ,
Comme j ai mal et voudrais mourir !
Vienne l enfer plutôt que de t entendre.
Attends je t en prie surtout ne dis rien ?
Réfléchie avant que ne se séparent nos destins.
Ferme les yeux, laisse-moi t expliquer ?
Te souviens-tu des premières rencontres,
Des doux moments, des tendres baisers,
Du déchirement quand nous regardions nos montres,
De l attente en l espoir du lendemain,
Nos retrouvailles au bout du chemin.
Bien sur ! le temps ensuite a lentement défilé,
Le train train l habitude est venu s installer.
Alors vint les moments des reproches, des disputes,
Les années passent arrivent les doutes.
Non-écoutes encore par pitié laisse- moi finir,
Toujours pourtant je t aime et, veux te chérir.
Et, malgré tout ce que tu peux penser ,
Au grand jamais je n ai cessé de t aimer.
Mais si de cet amour, de, ce beau passé,
Le présent ne peut te faire oublier.
j accepte que ton prochain avenir,
Sois sans moi dans ton souvenir.
mes yeux se lèvent, vers ton visage baissé,
j aperçois des larmes qui lentement ont coulées.
tes paupières battent, puis, s ouvrent tes yeux,
de cet éclat si particulier, d un si beau bleu.
ta bouche s ouvre, tes lèvres frémissent,
voilà que tu parles, les mots me grisent.
mon chéri, mon homme, mon grand ,
de plaisir je pleure, je t aime tant .
pour moi aussi la montre c est arrêtée,
à l instant ou j ai su que tu m aimais.
il est vrai que le temps c est écoulé,
mais à l amour la tendresse c est ajoutée.
avec délice je bois ton désespoir,
les doutes en toi me font croire.
Que l amour que je t ai confié !
dans le coffre de ton cœur était bien gardé.
maintenant il me faut t avouer ;
Que vers un autre vont toutes mes pensées !
mon cœur est désormais partagé,
un homme de mon corps c est emparé.
désormais nous serons trois,
Car bientôt tu vas être papa !!!

LA MAUVAISE HUMEUR


Ce matin, réveillée d humeur grincheuse,
Ta colère vers lui devient plus haineuse.
Tu ne vois pas que tu me gènes casse-toi !!
Allez j en ai marre de te voir, tire-toi !!!
Mais lui, stoïque, toujours aussi calme,
Ne bouge pas, il connait ton courroux et tes flammes.
Pourtant tu es bien belliqueuse aujourd’hui,,
As tu passée une aussi mauvaise nuit ?
Au début de votre liaison c était bien pire,
Tu pleurais, criais, jamais un sourire.
Et même de tes poings, ses bras, tu as frappé,
De tout les noms tu l as, aussi souvent insulté.
Et lui pataud, pépère, un peu comme absent,
A laissé passer les orages, les gros coups de vent.
Sachant bien, que ce n’était pas vers lui,
Que tu criais mais, contre cette foutue maladie.
Alors il a attendu, Puis est passé le temps,
Ou, avec courage, relevant la tête fièrement.
Tu l as vu, seul, blotti dans un coin,
Hé toi !! tu me file un coup de main ?.
A présent il a l air tout, joyeux et guilleret,
Quand tu lui dis »allez mon fauteuil viens aujourd hui c est moi qui vais te promener » !!!!!!

LE CACHOT


La porte, d un coup s ouvre si violemment,
Qu elle vient percuter le ptit enfant
Qui s était endormi, tassé sur le coté,
Dans le noir de ce minuscule carré.
Un homme à la silhouette massive,
Est là qui grossièrement l injective.
Son haleine dés le matin est avinée,
Va pas être drôle, pour l enfant cette journée.
Un dernier regard vers le minuscule cagibi,
Ou des le soir, il y passera la nuit.
Il est obscur, puant d excréments,
Il s y sent bien pourtant le ptit enfant.
Protégé, par la totale obscurité,
L homme ici, au moins ne peut le frapper.
Au début dans sa, candeur, sa naïveté,
Le dieu tout puisant la –haut il a prié.
Ho toi qui vois tout, qui est si grand,
Viens descend protéger le ptit enfant.
Puis à genoux il a attendu, attendu,
Mais la réponse n est jamais venu.
Les années doucement ont défilées,
Avec le temps la force, de camp a changé.
Dans un hôpital, un vieux usé par la maladie,
l enfant-homme se tient assis près du lit.
Mon fils, tu sais jamais j ai oublié,
les coups, et tout le mal que je t ai fait.
et si jamais je n ai osé t en parler,
Le remord lui de trêve ne m as laissé.
Non, non mon père n’ait pas de regrets,
Depuis si longtemps je t ai pardonné.
L amour que tu as su me donner,
A déjà de par sa force tout effacer.
Le vil alcool que tu ingurgitais,
Dictait tes actes et tes pensées.
J admire la force et le courage que tu as eu,
Un jour de dire, finis, je ne bois plus.
Alors d un coup mon papa j ai retrouvé,
Et de plein d amour tu m as comblé.
Aussi si un père on me demande de choisir,
Vers toi mon doigt se lèvera sans fléchir.
Le vieil homme a sombré dans le coma,
L enfant-homme près de lui est toujours là.
le dieu tout puisant la –haut il a prié,
ho toi qui vois tout, qui est si grand,
viens descend protéger le ptit enfant.
puis à genoux il a attendu, attendu,
mais la réponse n est jamais venu.

LE MARIAGE DE MOCHE


Bien sur de toutes les filles, elle n’était pas la plus jolie,
Mais de lui, les jeunes femmes le disaient aussi .
Alors les deux pas très beaux, mais pas laiderons,
Ont décidé conjointement de parfaire leur union.
Ce n était tout même pas un mariage de moches,
Il n y avait pas qu’a l église qu’on fêtait les cloches.
En amour, ils n avaient aucune expérience,
Alors que cela exigeait une grande science.
Personne ne leur ayant vraiment expliqué,
La manière et le comment faire un bébé.
Les copains, lui soufflant<>,
Des la porte fermée, il se jetais dessus avec rage.
Ils se sont battus comme des chiffonniers,
le matin que de plaies et bosses à cicatriser !!
se promettant de ne jamais divorcer,
s il fallait cette fois encore se bagarrer.
Un enfant est né, pas très beau, pas très grand,
Et même, il faut le dire, pas très intelligent.
Ils l ont prénommé Nicolas mais ses amis,
Préfèrent de beaucoup l appeler le p’tit Sarkozy.

LA GLOIRE AUX BOURREAUX


Qui se souviens de Guy George tueur parisien ?
Bien bravo, vous etes forts très bien !!!
Qui se souviens de Francis heaulme ?
Bien bravo vous etes fort très bien .
Qui se souviens de Landru ?
Alors là vous m épatez .!!!
Qui se souviens de louis emile ?
Là C était assez facile..
Plus dur Paulin Thierry ?
Fichtre bravo mes chéris !!!!!
Et celui-ci petiot Marcel ?
Là bravo vous etes très calés
Bon combien de fois avez-vous
Bien répondu !! On triche pas !!!!!!
Ok vous êtes donc toujours en course
Pour le grand voyage, mes gentils nounours !!!!
Comme dans tous les concours !
La question qui tue, toujours !!!!!!!!
Attention vous etes bien prêts ?
Il ne faut pas tricher !!!!!!
DONNEZ ,maintenant Le nom d une seule victime
De tous ces bourreaux !!!!!!!
Hé! oui du bourreau on peut toujours se rappeler,
Mais d une de leurs victimes presque jamais. !!!!!!
La gloire aux tueurs, aux victimes l oubli !!
Bien vrai qu on se sent mal, vraiment petit. !!!
Pas un seul nom je n ai put donner,
Et pourtant je reconnais j ai triché,
Sur le net, pourtant j ai cherché.
beaucoup de sites sur les tueurs,
pour les tués pas une fleur.
vaut mieux être bourreau que victime ,
Seule façon de ne pas être anonyme !!!!!!!

LA DECHIRURE


J ai d abord connu ta maman,
Et l ai aimé d un amour si grand.
Toi d un autre homme tu étais,
Mon arrivé, c est sur te déplaisait.
J ai eu du mal à t apprivoiser,
De moi vraiment tu te méfiais.
Aussi ce fut une grande joi,e
Quand tu m appelas un jour papa !
Décidé, un choix alors j ai fait ,
D autres enfants que toi je n aurai.
Les nuits passées à te tenir la main,
Mes larmes d amour pour tes chagrins.
Les soirées ensemble à jouer,
Dans le lit, les batailles d oreillers.
Comme dans tous les mauvais romans ,
Un autre homme plut à ta maman.
Entre nous, de sang aucun lien ,
Même pas tonton, même pas parrain.
Dans l auto qui s éloigne au loin,
A la fenêtre s agite une petite main.
Garde-moi une place dans ton souvenir,
Que je puisse venir parfois m y blottir. !
Dans ta chambre, au premier je vais monter,
Dans ton lit pour pleurer je me blottirai.
Un petit mot en plein milieu du lit,
Ou de tes larmes tu as écris.
--<>.

L 'ANONYMAT


L anonymat permet aux hommes d’être lubriques,
Permet aussi aux femmes d être moins pudiques.
On peut sous un nom de toutes parts inventé,
Dévoiler des secrets souvent bien cachés.
Certains (l immense majorité)s en servent comme défouloir,
Pour libérer leurs peines, leurs craintes du noir.
D autres timides maladifs de la vie,
Osent enfin livrer leurs envies.
Les gens seuls, chez eux isolés,
De leur double se trouvent accompagnés.
Il y a aussi les méchants p’tits malins,
Alors qu’on peut faire tant de bien.
Il est vraiment une deuxième peau,
Qu on endosse en rentrant du bureau.
Certains même préfèrent leur anonymat,
Au nom que leurs parents les baptisas.
Attention tout de même au grand danger,
Que la deuxième peau on ne puisse à jamais décoller. !

LE DEPART


Depuis combien de temps, sans un regard,
Sans un mot, brutalement Es-tu partie ?
Une semaine, un mois, un an, il est bien tard
Tout se brouille, maintenant dans mon esprit.
Les plaies lentement se sont cicatrisées,
Je commence de nouveau à respirer

Des pas hésitants crissant sur le gravier,
Un grattement à la porte d entée.
Tu es là, femme que j ai tant aimée,
Le chemin de la Maison, tu as retrouvé.

des larmes glissantes de ton visage,
tu me jures avoir le courage,
de venir demander, vouloir recommencer.
combien, j ai souffert de ta disparition,
tu étais devenu mon obsession.
cet amour si pur, si grand si profond,
n as pourtant pas résister au démon.
puisque brutalement tu t en es allé,
sans même vouloir te retourner.
Je ne veux surtout rien avoir à te pardonner,
Viens, et, Pourquoi ne pas plutôt penser !
se dire que tu étais malade, et maintenant guérie,
Mais alors !!!! Comme elle m a fait souffrir ta maladie !!!!!!!

IMAGINE




Imagine un monde ou il n y a que le printemps,


Imagine un monde ou tous les gens sont contents.


Imagine un monde ou il n y a plus de nuit,


Imagine un monde ou tout nous sourit.


Imagine un monde ou nous allons nous rencontrer,


Imagine un monde ou nous allons nous aimer.


Imagine un monde ou nous aurons de beaux enfants,


Imagine un monde ou ils deviendront grands.


Imagine un monde ou ils iront à l université,


Imagine un monde ou un ben laden ils vont rencontrer.


Imagine un monde ou il leur demandera de s envoler,


Imagine un monde ou ils iront tuer.


Imagine un monde ou nous serons alors malheureux,


Imagine un monde ou seuls nous deviendrons vieux.


Imagine un monde ou je n ai pas croisé ton regard,


Imagine un monde ou tout n était que cauchemar.

HIER




Hier le printemps de notre amour naissant,
Brillait de mille soleils doux étincelants.
La montagne rejoignant le soleil dans les cieux,
Prés de la fontaine du bonheur amoureux.
Coulait une eau pure descendant des torrents,
Rafraichissant la gorge, purifiant les cœurs aimants.
Les enfants prés du pré, d un rire innocent,
Lancent leurs ballons au firmament..
Demain je ne tiendrai plus ta douce main,
Mes lèvres ne baiseront plus tes doigts si fins.
Ton visage peint de façon malhabile,
Tranchera sur le drap blanc en fil
Allongée, froide dans ce grand cercueil,
Nous devons de ta présence commencer le deuil.
Les gens le visage grave, n osent me regarder,
J ai honte, je suis gêné devant eux de pleurer.
Ce soir alors profitant du profond silence,
Personne ne remarquera mon absence.
Vêtu de ce costume que tu aimes tant,
Mais que je porte si imparfaitement.
Je me coucherai prés de ton corps froid,
Te tenant une dernière fois dans mes bras.
l arme de feu sur ma tempe je pointerai,
Alors sur le chemin de la mort te rejoindrai.
Te survivre est un trop dur châtiment,
Ton amour me manque si douloureusement.
Le piètre courage de cette lâcheté,
Prés de toi a jamais va me transporter.
Tout en sachant Pertinemment,
que derrière n est que le néant.

GLOIRE AUX IMBECILES


Comment peut on et, au nom de quel dieu !
Faire exploser Oser tuer, faire tant de morts.
Puis envoyer une prière vers d autres cieux,
Sans ressentir la moindre gêne, le moindre remord.
Et puisque sous son nom tu as osé cela ,
Que tous ces morts te poursuivent ou que tu sois !
Car si vraiment il y une autre vie après la mort ,
Ce long cortège te fera toujours bien du tord .
Quand viendras l heure prochaine de ta déchéance !
Tous les disparus crieront alors…vengeance!!!!!

ET POURTANT TU ME MANQUES

Hé! Papa ? Y a déjà un bout de temps que t es plus là !!!
Et pourtant, comme tu vois j ai toujours besoin de toi !!!
Jamais dans ton monde, du ciel ils ne vous ai permis,
De descendre un peu faire un ptit tour j usqu ici ? .
Pourtant le démon lui, vient nous donner des envies,
Mais rien, pas un signe de chez vous au paradis ! .
Faut croire que vous etes vraiment très occupés,
Pour vous soucier de nous autres pauvres damnés.
Du temps, pourtant s est passé depuis que tu es parti
Le souvenir vivace est toujours là, l image aussi.
Je sais, au cimetière, maintenant je viens moins te voir
J y peut rien cet endroit sinistre me file le cafard
Et vois-tu je préfère encore, ici, venir te parler
Quand j ai le cafard et, une p’tite envie de pleurer
Comme un malheureux je me mets dans un coin !
Et alors les larmes, me font le plus grand bien
Comme je regrette, quand tu étais encore vivant
De ne pas t avoir dit papa chéri je t aime tant !!

ET LE MONDE S ARRETE DE TOURNER


Le monde en colère rouspète très fort ,
Réveillant en sursaut le siècle qui dort .
Il vitupère alors contre mesdames les années ,
Demandant pourquoi personne ne l a réveillé .
Les années susceptibles et un peu vexées ,
Interpellent les saisons d un air contrarié .
Les saisons sonnent les cloches aux mois,
qui cherchent les jours jusqu’ a la nuit pleine d émoi.
Le matin trouve tôt les heures levées ,
Alors que les minutes sont comptées .
Allons !allons ! Mesdames les secondes ,
entendez le siecle qui gronde.
Déclenchez vite le temps arrêté,
Vous empêchez le monde de tourner.

EN PLEINE NUIT


En pleine nuit, doucement, a pas feutre
Dans le grand lit je rentre me coucher
Tu es la dans ton sommeil tout endormie
Je te regarde comme tu es jolie
Tu dois être en train de rêver
Ton sommeil est agite
Est-ce un mauvais cauchemar ?
Est-ce parce que je me couche si tard ?
Je te sens comme tourmentée
Par des images, ou, de mauvaises pensées
Peut-être doutes-tu que je t aime
Et pense que je voudrai briser les chaînes
L amour de nos deux cœurs
N est qu un seul et même bonheur
Sois assurée mon seul amour, ma femme adorée
Que toujours et a jamais je ne cesserai de t aimer !
Tu es dans mon esprit mon coeur mon corps
Que je t aimerai même par-dessus la mort !
Dans la maison de ma vie tu es entrée
Depuis portes et fenêtres sont verrouillées
Et plus tard quand nous serons vieux
Qu il ne restera plus que nous deux
Comme un jeune fauve fougueux !
Tu verras comme je serai amoureux

ELLE NE RENTRERA PAS CE SOIR

Elle ne rentrera pas ce soir
Non il est déjà bien trop tard
Elle ne rentrera plus ce soir,
Je reste seul avec mon désespoir.
Ce matin déjà son baiser froid,
Embrassait un autre que moi.
Je n entendrai plus son pas sur le gravier,
Son depuis le palier.
La maison est bien trop grande maintenant,
Les pièces vides ou j’erre tout seul dorénavant.
Une grosse boule dans la poitrine serrée,
Des larmes non contenues qui se mettent à couler,
Un homme est fort, il n a pas le droit de pleurer.
Comme la nuit va être bien longue,
Vont se traîner ces amères secondes.
Les souvenirs en bloc vont affluer,
Le matin, alors, verra l oreiller trempé.
D un pas traînant je monte dans la chambre,
Ou plus personne dorénavant ne va m attendre.
Un petit mot posé sur la table de nuit,
Ou il est écrit Mon ptit tresor, mon doux chéri,
En vitesse Je suis passée ce midi,
Rappelle-toi que ce soir je dîne avec mes amies !!!!!

DIS MADAME

Dis madame sors de ma tète ce cafard,
Dis madame enlève moi ce trou noir.
Empêche le méchant de me frapper,
Fais qu’il ne puisse me trouver.
Les coups, maintenant me font si mal,
Assénés par cette force brutale.
De ma bouche édentée de par les coups
Sort un filet de sang et de boue
L homme que cette vision excite,
Le ventre marqué par la cellulite.
De ses yeux globuleux, injectés de sang,
Se penche sur le corps de ma maman,
Son couteau à la pointe bien effilée
Fait Trace sur la gorge déjà boursouflée
Dans un brusque élan désespéré
Je saute sur l homme au torse dénudé
D un bras il me projette sur le mur
Mon coude touche une surface très dur
J actionne le bouton de la lumière
Alors, Dans la pièce que tout éclaire
Je me rends compte que j ai rêvé
Et que rien de tout cela n’est arrivé.

DES LE PREMIER INSTANT

Des le premier instant j ai su que je l aimerai toujours,
Ses yeux brillent encore de l amour du premier jour
Elle m’a vraiment tout cédé tout pardonné
Mes écarts, et aux autres filles les baisers
Des mauvais coups de toutes les misères
Elle n a gardée de vaines rancunes amères
Sachant, que penaud toujours je revenais
Dans ses bras, grands ouverts me consoler.
Promesses vite oubliées, Aussitôt guéri
A tire d’ailes je m’envolai vers d autres nids
Acceptant même quand d’une union
Je lui ramenai un p’tit oisillon
Passe le temps, défilent les années
Vers toi je viens toujours me refugier
Dans tes bras me blottir, comme un enfant
Je t aime, je t aime ma douce maman

DEPRIME DE NOEL

Deprime de noel
Toujours une déprime à la période de Noël
Rien de concret Tout vas bien, pourtant subsiste
une gêne impalpable, comme irréelle
on se secoue, on plaisante, mais ça persiste
mais, quelle peut bien être la raison
Nous empêchant de rire à l unisson ?
la pensée que dans cet instant de bonheur
D autres ailleurs sont dans le malheur ?
peut être aussi que les autres années
des parents amis près de nous se tenaient
par leur absence la table s est vidée
les bancs désertés, il manque des invités
alors inconsciemment nous plaidons coupables
le blues insidieusement en nous s installe
allons, rions, bougeons, c est jour de Noël
pour les enfants un moment exceptionnel

CORTEGE

Dans la campagne hivernale sous un matin pluvieux
Un triste et pauvre corbillard avance silencieux
Personne pour suivre ce misérable cortège funèbre
Qu était donc la personne que l on enterre ainsi
N avait-il donc aucun parent et pas d amis ?
L attelage s approche des grilles du cimetière
A travers la pluie glacée on distingue les pierres
Deux fossoyeurs armes d une pelle autour du trou béant
Bientôt de lui ne restera plus que le noir le néant
Sur cette tombe personne jamais ne viendra poser
Des fleurs des pleurs quelques regrets
Mais alors sa vie a-t-elle été si vide
Pour que sa mort soit insipide !
Personne pour venir le regretter
Pas une âme pour venir le pleurer
Les fossoyeurs le trou ont bouches
Il n est même pas venu monsieur le cure
La cause est simple d une grande banalité
C est mon amour pour toi que j y ai enterre
Et la bas sur cette tombe pas d inscription
Rien même pas ton nom
Ma douce ma tendre Ma belle
Mon amour ma vie ma reine
Au fond très loin la bas j ai enterre
l amour éternel que je t avais donne

COMME LE TEMPS

Comme le temps peut être cruel,
Et nous faire oublier les choses essentielles.
Ce qui hier était primordiale,
Est aujourd’hui du plus banal.
Tel vêtement que nous aurions a tout prix acheté,
Que demain a la poubelle nous allons jeter.
Les jeunes mariés sont sur des charbons ardents,
D être seuls enfin, ils sont impatients.
Pestant contre cette dernière journée de célibat,
Tellement longue que jamais elle ne finira.
Mais, alors dans quelques années,
Peut être que l un des deux mariés,
Pensera, Et s’il me faisait le bonheur,
De ne plus retrouver le chemin de mon cœur.
Ou que la route qui mène a notre chaumière,
Soi bloquée par un éboulement de pierre.
Le condamné a mort redoute la dernière heure,
Qui pour la future accouchée sera celle du bonheur.
L heure peut être très longue ou bien courte,
selon qu’on l’espère ou la redoute.
la minute d avant peut être prometteuse,
alors que celle d après sera très ennuyeuse.
Hier nous baignons dans le bonheur
Aujourd hui est jour de malheur
Si l instant présent est plein de valeur
Vite a la pendule va bloquer les heures

SEPARATION

C est aujourd hui la fête à l hôpital,
C est assez rare et vraiment pas banal.
Mais le p’tit michel entré il y a un mois
Le corps couvert de coups et de bleus
Au point ou l on ne voyait plus ses yeux
Quitte le service, alors c est la joie.
Il court partout ne tenant pas en place,
Entre les infirmières le sourire las.
Il n’était pas si pimpant a son arrivé,
Que l on a eu très peur pour sa santé.
Mais l amour des infirmières et leur bon soin,
En on fait un tout autre bambin.
Un silence soudain se fait dans le service,
La porte d entrée doucement glisse.
Deux hommes a l allure sévère,
Parlent doucement aux infirmières.
Nous venons prendre le garçonnet,
Pour dans une famille d accueil le placer.
Le p’tit aux infirmières s accroche,
Dans ses yeux pleins de reproches.
Laissez-moi retourner dans la rue,
Laissez-moi être encore battu.
par mes parents très fort frapper,
Plutôt que de mes frères et sœurs être enlever.
je préfère revenir ici me faire soigner,
si alors de ma famille je dois être séparé.