mercredi 5 décembre 2007

CE MATIN LA



Une lettre remplie d une main tremblante,
Sous une lumière pâlotte et chancelante
Cette écriture te susurrant des mots d amour,
Crache maintenant des phrases de rupture
Avec le courage piteux d une honte misérable,
les épaules tressautant par les sanglots retenus,
de bravoure amoureuse il ne se sent plus capable,
le monstre victorieux savourant le sang bu.
L aube pointe a la fenêtre de la cabane du jardin
Annonçant la naissance d un nouveau matin.
La main tremble sur le papier de pleurs taché,
n’osant le signer de son nom bientôt déshonoré.
Mélangés d encre de larmes sur le brouillon noirci,
les mots alignés détruisent ses rêves engloutis.
Ses yeux se lèvent vers la corde accrochée,
puis il monte lentement sur le tabouret.
Un dernier regard, sur la misérable cabane,
Du fouillis, des journaux, une tondeuse en panne.
dans un coin derrière l établi, un vélo d enfant ?
alors lentement du banc, comme a regret il redescend.
se penche sur la bicyclette ses mains retendent la chaine ?
à son enfant, qui croit en lui, il ne peut pas faire de peine.

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