mercredi 5 décembre 2007

HIER




Hier le printemps de notre amour naissant,
Brillait de mille soleils doux étincelants.
La montagne rejoignant le soleil dans les cieux,
Prés de la fontaine du bonheur amoureux.
Coulait une eau pure descendant des torrents,
Rafraichissant la gorge, purifiant les cœurs aimants.
Les enfants prés du pré, d un rire innocent,
Lancent leurs ballons au firmament..
Demain je ne tiendrai plus ta douce main,
Mes lèvres ne baiseront plus tes doigts si fins.
Ton visage peint de façon malhabile,
Tranchera sur le drap blanc en fil
Allongée, froide dans ce grand cercueil,
Nous devons de ta présence commencer le deuil.
Les gens le visage grave, n osent me regarder,
J ai honte, je suis gêné devant eux de pleurer.
Ce soir alors profitant du profond silence,
Personne ne remarquera mon absence.
Vêtu de ce costume que tu aimes tant,
Mais que je porte si imparfaitement.
Je me coucherai prés de ton corps froid,
Te tenant une dernière fois dans mes bras.
l arme de feu sur ma tempe je pointerai,
Alors sur le chemin de la mort te rejoindrai.
Te survivre est un trop dur châtiment,
Ton amour me manque si douloureusement.
Le piètre courage de cette lâcheté,
Prés de toi a jamais va me transporter.
Tout en sachant Pertinemment,
que derrière n est que le néant.

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