mercredi 5 décembre 2007

LE CACHOT


La porte, d un coup s ouvre si violemment,
Qu elle vient percuter le ptit enfant
Qui s était endormi, tassé sur le coté,
Dans le noir de ce minuscule carré.
Un homme à la silhouette massive,
Est là qui grossièrement l injective.
Son haleine dés le matin est avinée,
Va pas être drôle, pour l enfant cette journée.
Un dernier regard vers le minuscule cagibi,
Ou des le soir, il y passera la nuit.
Il est obscur, puant d excréments,
Il s y sent bien pourtant le ptit enfant.
Protégé, par la totale obscurité,
L homme ici, au moins ne peut le frapper.
Au début dans sa, candeur, sa naïveté,
Le dieu tout puisant la –haut il a prié.
Ho toi qui vois tout, qui est si grand,
Viens descend protéger le ptit enfant.
Puis à genoux il a attendu, attendu,
Mais la réponse n est jamais venu.
Les années doucement ont défilées,
Avec le temps la force, de camp a changé.
Dans un hôpital, un vieux usé par la maladie,
l enfant-homme se tient assis près du lit.
Mon fils, tu sais jamais j ai oublié,
les coups, et tout le mal que je t ai fait.
et si jamais je n ai osé t en parler,
Le remord lui de trêve ne m as laissé.
Non, non mon père n’ait pas de regrets,
Depuis si longtemps je t ai pardonné.
L amour que tu as su me donner,
A déjà de par sa force tout effacer.
Le vil alcool que tu ingurgitais,
Dictait tes actes et tes pensées.
J admire la force et le courage que tu as eu,
Un jour de dire, finis, je ne bois plus.
Alors d un coup mon papa j ai retrouvé,
Et de plein d amour tu m as comblé.
Aussi si un père on me demande de choisir,
Vers toi mon doigt se lèvera sans fléchir.
Le vieil homme a sombré dans le coma,
L enfant-homme près de lui est toujours là.
le dieu tout puisant la –haut il a prié,
ho toi qui vois tout, qui est si grand,
viens descend protéger le ptit enfant.
puis à genoux il a attendu, attendu,
mais la réponse n est jamais venu.

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