mercredi 5 décembre 2007

LE DOUTE


Que se passe-t-il je te trouve bizarre ?
Depuis quelques jours tu es comme absente.
et puis hier tu me demandes lit à part,
Comme préoccupée par une pensée obsédante. !
Tu as un air buté ce soir ,
Et me demandes de m asseoir.
De choses sérieuses tu dis vouloir me parler ,
Tournant en rond ne sachant par ou commencer.
j ai peur de ce que tu vas me dire ,
Mes mains sont moites, mes genoux tremblent ,
Comme j ai mal et voudrais mourir !
Vienne l enfer plutôt que de t entendre.
Attends je t en prie surtout ne dis rien ?
Réfléchie avant que ne se séparent nos destins.
Ferme les yeux, laisse-moi t expliquer ?
Te souviens-tu des premières rencontres,
Des doux moments, des tendres baisers,
Du déchirement quand nous regardions nos montres,
De l attente en l espoir du lendemain,
Nos retrouvailles au bout du chemin.
Bien sur ! le temps ensuite a lentement défilé,
Le train train l habitude est venu s installer.
Alors vint les moments des reproches, des disputes,
Les années passent arrivent les doutes.
Non-écoutes encore par pitié laisse- moi finir,
Toujours pourtant je t aime et, veux te chérir.
Et, malgré tout ce que tu peux penser ,
Au grand jamais je n ai cessé de t aimer.
Mais si de cet amour, de, ce beau passé,
Le présent ne peut te faire oublier.
j accepte que ton prochain avenir,
Sois sans moi dans ton souvenir.
mes yeux se lèvent, vers ton visage baissé,
j aperçois des larmes qui lentement ont coulées.
tes paupières battent, puis, s ouvrent tes yeux,
de cet éclat si particulier, d un si beau bleu.
ta bouche s ouvre, tes lèvres frémissent,
voilà que tu parles, les mots me grisent.
mon chéri, mon homme, mon grand ,
de plaisir je pleure, je t aime tant .
pour moi aussi la montre c est arrêtée,
à l instant ou j ai su que tu m aimais.
il est vrai que le temps c est écoulé,
mais à l amour la tendresse c est ajoutée.
avec délice je bois ton désespoir,
les doutes en toi me font croire.
Que l amour que je t ai confié !
dans le coffre de ton cœur était bien gardé.
maintenant il me faut t avouer ;
Que vers un autre vont toutes mes pensées !
mon cœur est désormais partagé,
un homme de mon corps c est emparé.
désormais nous serons trois,
Car bientôt tu vas être papa !!!

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