mercredi 5 décembre 2007

LE PTIT MARTYR


Les policiers à l hôpital l ont déposé,
Ses yeux lancent des appels angoissés.
Il est arrivé avec son petit corps tout martyrisé,
le nez tout coulant d avoir trop pleuré.
Entourant fort de ses bras l infirmière,
Il jette un regard de par-derrière.
Même ici il a encore grande peur,
Des coups reçu tout a l heure.
Sa petite voix demande pardon,
Je recommencerai plus, pardon !pardon !
Tous essaient pourtant de le consoler,
rien n y fait il continue de sangloter.
et quand une voix d homme retentit,
on sent, alors tout son corps qui frémit.
Il n est pas possible de l ausculter,
D aucun docteur il ne se laisse approcher.
Puis soudainement il semble s apaiser,
L infirmière doucement va le poser.
L enfant sans un bruit s en est allé,
Au pays ou plus personne n osera le frapper .

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