mercredi 5 décembre 2007

COMME LE TEMPS

Comme le temps peut être cruel,
Et nous faire oublier les choses essentielles.
Ce qui hier était primordiale,
Est aujourd’hui du plus banal.
Tel vêtement que nous aurions a tout prix acheté,
Que demain a la poubelle nous allons jeter.
Les jeunes mariés sont sur des charbons ardents,
D être seuls enfin, ils sont impatients.
Pestant contre cette dernière journée de célibat,
Tellement longue que jamais elle ne finira.
Mais, alors dans quelques années,
Peut être que l un des deux mariés,
Pensera, Et s’il me faisait le bonheur,
De ne plus retrouver le chemin de mon cœur.
Ou que la route qui mène a notre chaumière,
Soi bloquée par un éboulement de pierre.
Le condamné a mort redoute la dernière heure,
Qui pour la future accouchée sera celle du bonheur.
L heure peut être très longue ou bien courte,
selon qu’on l’espère ou la redoute.
la minute d avant peut être prometteuse,
alors que celle d après sera très ennuyeuse.
Hier nous baignons dans le bonheur
Aujourd hui est jour de malheur
Si l instant présent est plein de valeur
Vite a la pendule va bloquer les heures

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