mercredi 5 décembre 2007

LE MASSACRE


Maman, avec ses yeux et, de son doigt sur la bouche,
Supplie le garçon, pour ne pas qu’il bouge.
Surtout ne rien dire, pas pleurer, ni crier, rester digne,
Alors, pour sortir, après le danger lui feras signe.

Papa ce matin a la ville à trouvé du travail,
Maman va pouvoir commander les semailles.
Dans toute la maison c est la fête,
Finis les privations, les longs mois de disette.
Dans ce p’tit village au fin fond de l’Afrique,
La moindre petite chose est fantastique.
Comme il arrive souvent dans ces contrées,
Soudain le village est envahi par des bandits,
Des mercenaires qui viennent pour piller et tuer.
La maman cache l enfant dans un panier
Qu’elle recouvre pour le cacher de vieux habits
Le père, avec rage pour défendre sa famille se bat,
Une lance envoyée avec force en plein cœur le foudroie.
Une autre va transpercer le panier,
Ou l enfant sous le linge est refugié.
Le garçon ne bouge pas malgré la douleur,
Tétanisé par les cris et la peur.
La mère sur la table,écartelée ,
Par les hommes est violée.
Mes ses yeux ne quittent pas le panier,
Ou le petit enfant est caché.
Maman, avec ses yeux et, de son doigt sur la bouche,
Supplie le garçon, pour ne pas qu’il bouge.
Surtout ne rien dire, pas pleurer, ni crier, rester digne,
Alors, pour sortir, après le danger lui feras signe.
L enfant alors s endort sans peur pour toujours,
Sachant que maman c est sur le réveillera un jour.

Maman, avec ses yeux et, de son doigt sur la bouche,
Supplie le garçon, pour ne pas qu’il bouge.
Surtout ne rien dire, pas pleurer, ni crier, rester digne,
Alors, pour sortir, après le danger lui feras signe.

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